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Bien que les complications après une augmentation mammaire soient exceptionnelles, il reste cependant quelques possibilités.

Ces éventuelles complications seront abordées avec votre chirurgien lors de la première consultation avant votre augmentation mammaire.

Galactorrhée suite à une augmentation mammaire

L’apparition d’un écoulement ou d’un épanchement laiteux à la suite d’une augmentation mammaire est une éventualité rare, surtout en l’absence de grossesse, de suite de couches ou d’un traitement endocrinien.

Une étude récente a trouvé huit cas de galactorrhée parmi 832 femmes opérées d’augmentation mammaire par prothèse.

La galactorrhée a disparu en 1 à 3 semaines chez cinq opérées. Les galactocèles furent drainées. Dans tous les cas, l’écoulement était tari au bout de huit semaines. Tous les seins étaient souples un an après l’opération.

Traitement de la galactorrhée

Dans le cas d’une galactorrhée après une augmentation mammaire, il faut éliminer les affections associées à une hyper prolactinémie (insuffisance rénale, tumeurs hypophysaires, hypothyroïdie). Si le taux de prolactine dépasse 100 mg/mL, une IRM peut être nécessaire pour rechercher une tumeur hypophysaire.

En cas de galactocèle, un traitement par un inhibiteur de la lactation (bromocriptine) peut être utile.

Cause de la galactorrhée

Normalement, la prolactine est sécrétée par le lobe antérieur de l’hypophyse. La sécrétion est contrôlée par l’hypothalamus.

Elle est stimulée par l’irritation de la paroi thoracique, la stimulation du mamelon, un stress psychologique. Les plasties pour l’augmentation mammaire, les brûlures, l’herpès, les traumas médullaires peuvent entraîner une hyper prolactinémie et une galactorrhée.

La voie aréolaire, le gonflement du thorax par la prothèse pourraient stimuler la production de prolactine. Cependant, une récente étude de la sécrétion de prolactine chez 15 femmes, avant et après augmentation mammaire, n’a montré aucune anomalie.

 

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